La fabrique du consentement, par Noam Chomsky : Chomsky a écris que la fonction première des médias US est de mobiliser l'opinion pour servir les intérêts du gouvernement et du secteur privé. Les décisions capitales concernant les investissements, la production, la distribution,... sont dans les mains d'un réseau relativement concentré de grandes corporations, de conglomérats, de sociétés de placements,... Ces sociétés fournissent aussi le personnel clé du gouvernement. Ce sont elles qui contrôlent les médias et qui décident. Elles jouent un rôle prodigieux dans notre manière de vivre dans la société. Dans l'économie par définition elles dominent. Le besoin qu'elles ont de satisfaire leurs intérêts impose de lourdes contraintes au système politique et idéologique. Dans la fabrique du consentement, la propagande vise essentiellement 2 cibles : les 20 % les plus intellectualisés qui doivent être endoctrinés car leur consentement est crucial. Puis les 80% qui suivent, ne font pas attention, et payent. Filtres à travers lesquels on fait passer la propagande : certains grands médias fixent les références auxquelles les autres adhèrent, ils s'agit des médias d'élite, ils fixent le cadre général et les médias locaux s'y ajustent. Ils ont toutes sortes de moyens : le choix et la répartition des sujets, le traitement, le filtrage de l'information, l'encadrement des débats. Ils déterminent, façonnent, contrôlent, limitent, afin de servir les intérêts de l'élite dominante. https://www.youtube.com/watch?v=Kg42iNKX4_g&feature=youtu.be
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Selon le philosophe Noam Chomsky, les organisations de média comme CBS et le New York Times donnent le ton pour d'autres plus petites organisations de nouvelles en créant des conversations qui tombent en cascade vers de plus petites organisations de nouvelles manquant de ressources pour faire de la recherche et de la couverture individuelles. Dans leur étude "Chapel Hill" en 1968, Dr. Max McCombs et Dr. Donald Shaw ont montré que plus un sujet est couvert fréquemment et est mis bien en évidence, plus le public voit le sujet comme étant important. Ils étaient ainsi capables de déterminer le degré auquel les médias déterminent l'opinion publique. http://truthnproof.blogspot.be/
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Edward Bernays (neveu de Freud) écrit en 1928 "Propaganda" où il décrit les grands principes de manipulation mentale de masse (la fabrique du consentement). Nietzsche écrivit dans "La volonté de puissance" : Jadis le moi se cachait dans le troupeau, à présent c'est le troupeau qui se cache au fond du moi. Gustave Le Bon : dès lors qu’il se trouve au sein d’une foule, l’individu se défausse progressivement de sa personnalité pour devenir une simple cellule de l’entité constituée, aliénant de la sorte libre-arbitre et esprit-critique. Edward Bernays : « La solitude physique constitue une réelle terreur pour l’animal grégaire, et son immersion dans le troupeau lui procure un sentiment de sécurité. Chez l’homme, cette crainte de la solitude suscite un désir d’identification avec le troupeau et avec ses opinions. »
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Selon Walter Lippmann, un des pères fondateurs du CFR, les médias de masse et la propagande sont des outils qui doivent être utilisés par l'élite pour diriger le public sans correction physique. (Effectivement ces 2 outils peuvent être utilisés à de bonnes fins). « Le pouvoir politique et économique aux Etats-Unis est concentré entre les mains d’une « élite dirigeante » qui contrôle la plupart des corporations multinationales, les principaux médias, les fondations les plus influentes, les universités privées les plus importantes et la plupart des services publics basés aux E-U. Fondé en 1921, le Council of Foreign Relations est le lien-clé entre les grosses corporations et le gouvernement fédéral. On l’appelait « l’école des hommes d’Etats » et « ce qui se rapproche d’un organe de ce que C. Wright Mills appelait l’Elite du Pouvoir – un groupe d’hommes aux intérêts et modes de pensée similaires façonnant les évènements depuis des positions invulnérables dans les coulisses. La création des Nations Unies était le projet du CFR, tout comme le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale. » – Steve Jacobson, « Contrôle mental aux Etats-Unis »
La manipulation consciente et intelligente des habitudes et opinions organisées des masses est un élément important d’une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la vraie force dirigeante du pays, Edward Bernays. Impact sur nos idées et goûts.
Des clubs de réflexion sur les communications furent fondés en 1939 1940 par la fondation Rockefeller. Harold Lasswell, l'un de leurs érudits spécialiste en communication et propagande, estimait que les gens étaient ignorants et stupides, qu'ils n'étaient donc pas les meilleurs juges de leurs propres intérêts, et considérait alors la démocratie comme un dogme à éviter. Certaines idées peuvent être des extensions de la pensée principale et restent donc à l'intérieur d'un certain cadre standardisé. Le cinéma américain est le plus grand transporteur inconscient de propagande dans le monde aujourd’hui. C’est un grand distributeur d’idées et d’opinions. Le cinéma peut standardiser les idées et habitudes d’une nation, Edward Bernays, 1928. Ces faits ont été marqués comme des dangers à la liberté humaine dans les années 1930 par les penseurs de l’école de Frankfort tels que Theodor Adorno et Herbert Marcuse. Ils ont identifié trois problèmes principaux avec l’industrie culturelle. L’industrie peut : 1. Réduire les êtres humains au statut de « masse » en entravant le développement d’individus émancipés, qui sont capables de prendre des décisions rationnelles 2. Remplacer le dynamisme légitime vers l’autonomie et la conscience de soi par la paresse sécurisante du conformisme et de la passivité ; et 3. Valider l’idée que les hommes cherchent bien à s’échapper du monde absurde et cruel dans lequel ils vivent en se perdant dans un état hypnotique de satisfaction personnelle. Aldous Huxley disait dans "Meilleur des mondes" que l'industrie de consommation de masse ne se préoccupe ni du vrai du faux mais de l'irréel, et que l'appétit de l'Homme pour la distraction était presque infini. L’orchestration de la presse, de la radio et de la télévision pour créer un environnement continuel, durable et total rend l’influence de la propagande virtuellement insoupçonnée précisément parce que ça crée un environnement constant, Jacques Ellul.
Les équipes publicitaires dépensent des milliards pour contrôler la perception qu'à le public d'un sujet. Elles étudient notamment les sciences cognitives, la psychologie, la sociologie, la sémiotique, la linguistique, et testent les réactions concernant les sentiments et expériences vécues. Le but du marketing étant d'atteindre l'inconscient collectif et individuel. La propagande d’aujourd’hui n’utilise quasiment jamais d’arguments logiques ou rationnels. Elle va directement puiser dans les besoins et instincts humains les plus primaires afin de générer une réponse émotionnelle et irrationnelle.
« Nous avons montré que les gens peuvent percevoir la valeur émotionnelle des messages subliminaux et avons démontré de façon concluante que les gens sont beaucoup plus à l’écoute des mots négatifs. », Nill Lavie, University College de Londres.
Le mot "Rats" apparaît à la seconde 24 dans une vidéo publicitaire de Bush au détriment d'Al Gore. Lorsque l'élite veut faire passer un programme, elle recourt à la désensibilisation du public en l'habituant progressivement par le biais de films, clips, ou nouvelles. Leurs solutions deviennent banales ou évidentes et sont alors plus acceptées. Si cette doctrine ésotérique a toujours été dissimulée aux masses, pour qui un code plus simple a été partitionné, n’est-il pas hautement probable que les représentants de chaque aspect de la civilisation moderne – philosophique, éthique et scientifique – soient ignorants de la vraie signification de ces théories et principes mêmes sur lesquels leurs croyances sont fondées ? Manly P. Hall, Enseignements secrets de tous les âges.
« On dit à ces esclaves aveugles qu’ils sont « libres » et « bien éduqués », même quand ils marchent au pas derrière des signes qui feraient s’enfuir d’eux paniqué et en criant n’importe quel paysan du Moyen-Age. Les symboles que l’homme moderne embrasse avec la confiance naïve d’un enfant équivaudraient à cet écriteau sur une pancarte : « Direction votre mort et l’esclavage », comme le prendrait un paysan de l'antiquité, Michael A. Hoffman II, « Sociétés secrètes et guerre psychologique ». (Auteur : Si tous les faits concernant la nature élitiste de l’industrie sont facilement disponibles au public, est-ce qu’on peut encore appeler ça une « théorie du complot » ?)
Robert Kubey, psychologue : des millions d'américains sont tellement accro à la télévision qu'ils répondent aux critères pour abus de substance tel que définis dans le manuel psychiatrique officiel. Ces téléspectateurs montrent 6 symptômes de dépendance, deux de plus que nécessaire pour arriver à un diagnostic clinique d'abus de substance : utiliser la tv comme sédatif, visionnage aveugle (sans distinction), sentiment de perte de contrôle lors du visionnage, sentiment de colère envers soi-même pour avoir regardé autant, incapacité d'arrêter de regarder, souffrance de retrait quand forcé d'arrêter de regarder. http://www.corporations.org/media/ (centre d'informations pour la réforme médiatique).
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Lorsqu'il s'agit de sujets très importants, tous les réseaux sont en grande partie d'accord. Pareil pour les partis politiques (guerre, santé, emploi, immigration, politique du commerce). Ils se focalisent sur des sujets de moindre importance (contrôle des armes, avortement, frictions raciales, mariages homo...). Et à ce niveau-là, les médias présentent l'info à leur manière pour se distinguer et faire de l'audience. Ou distraire pour détourner de la vérité. Pourquoi aucune société de médias n'a demandé que les responsables de la crise à Wall Street aillent en prison ? Pourquoi les médias protègent toujours les escrocs d'entreprises et de banques, à moins qu'ils ne soient déjà inculpés ou en passe de l'être ? Les soi-disants médias alternatifs les poursuivent mais d'une manière qui se prête à un très bas niveau de crédibilité, ou bien ils n'identifient pas la source ultime derrière les délits. A la place, ils utilisent des mots comme Fed, Wall St bankers, Illuminati, Bildeberger sans nommer de noms. Ce qu'il font en réalité est de créer des boucs émissaires. Faire cela garde les escrocs individuels en-dehors des yeux du public. Les gens sont trompés en pensant qu'il y a un bon et un mauvais côté, alors que les 2 côtés sont mauvais, en raison des mauvaises infos et du syndrome "gagnant contre perdant". Si les gens sont habitués à prendre partis, ils seront moins susceptibles de repérer lorsque aucune des options offertes n'est dans leur meilleur intérêt ou n'est digne de confiance. Donc ce syndrome pousse les gens à choisir quand ça leur va mais les pousse à nier quand ça les dérange ? En général c'est une mentalité capitaliste. On met l'accent sur la compétition. Tout ça surtout aux US. Pour l'auteur, les médias sont du contenu publicitaire. Il considère les médias sociaux comme le diable car un très grand nombre de gens sont influencés par du contenu qu'ils ne considèrent pas comme un média. Et cela se fait d'une manière indétectable. Médias financiers. Les charlatans utilisent la peur pour entuber les gens. Pour beaucoup, le déni sert comme étant la meilleure protection contre la réalité. http://www.avaresearch.com/articles/1583/You-Will-Lose-Your-Ass-If-You-Listen-To-The-Media.html
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Sur la manipulation de l'information : Échelon, le pouvoir secret. 31:12 Nicky Hager, spécialiste du réseau Echelon: Dès le début des années 1980, la cible n'était pas nos ennemis, pas même l'Union Soviétique, mais tous nos pays voisins dans le Pacifique Sud. Surtout le Japon. La Nouvelle-Zélande n'avait pas besoin d'espionner le Japon. C'était les Etats-Unis qui nous demandaient, via la NSA, d'intégrer un réseau qui espionnait toutes les ambassades américaines. Un tiers du travail des services Néo-zélandais a ciblé la France pendant 15 ans. Ça concernait la Nouvelle-Calédonie, Tahiti, et le programme d'essais nucléaires français à Mururoa. Toute une section de notre service de renseignements était composée de francophones, qui étaient précisément spécialisés dans l'espionnage de la France. Car l'Angleterre et les Etats-Unis voulaient connaître le programme nucléaire français. Officiellement on nous parlait de terroristes, d'ennemis, de communistes. En pratique on ciblait nos alliés et partenaires commerciaux. 1:13:55 Guillaume Dasquie, rédacteur en chef du monde du renseignement : L'intérêt pour les Etats-Unis n'est pas forcément d'aller écouter le terre entière [...] c'est de créer des liens de dépendance avec certains pays [...] et c'est aussi les encourager à ne jamais développer leur propre système autonome, donc à faire en sorte que pour leur information, elle soit toujours dépendante des Etats-Unis. Aujourd'hui une puissance qui ne maîtrise pas sa propre chaîne d'informations est une puissance aveugle. Et le fait de dire "Tenez je vous livre l'information, je vous offre un système" c'est créer un lien de dépendance qui est terrible, parce qu'après ce système, dans 90% des cas de ce que va vous demander le pays qui vous a accueillis -vous pouvez leur donner la véritable information- Dans les 10% restants qui vont vraiment être très importants pour vous, vous allez pouvoir manipuler l'information. https://www.youtube.com/watch?v=cX0q-yFFQrQ
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Désinformation et guerre : Les Etats-Unis ont décidés qu'ils avaient pour mission d'être un leader d'une soi-disante paix. Pour pouvoir envahir ou attaquer un pays, ils invoquent la présence d'un problème inexistant. Et pour justifier cette attaque, ils utilisent la foi divine auxquels beaucoup de personnes adhèrent mais ils pervertissent cette foi en une croyance erronée et s'adjugent de la sorte faire partie de l'axe du bien. Ils manipulent ainsi leur propre peuple pour justifier une attaque. Il y a 5 contrôleurs / filtres de l'info : General Electric (NBC,...), Time Warner / AOL, Ruppert Murdoch (Fox News), Turner (CNN,...), Columbia Broadcasting System. Les 8 propriétaires des médias français répercutent ensuite leurs informations. Chomsky a fait la démonstration que les sources d’information, les canaux de distribution et les consignes amenées par les rédacteurs en chef, au travers des politiques éditoriales, construisent un environnement moral et un consensus qui évitera soigneusement de violenter la sphère politique, les lobbies, « l’opinion publique » préconçue et conduite dans le chemin stéréotypé de l’électeur fondamentalement considéré a priori comme évidemment conservateur, c’est-à-dire implicitement complice du système… La neuro-psychologie a montré que notre perception de la réalité est inconsciemment influencée par l'opinion du groupe, et si on va contre l'avis général, les zones cérébrales de la peur sont alors activées. http://www.brujitafr.fr/2016/09/le-role-des-medias-la-guerre-de-la-manipulation-par-la-desinformation.html
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La France recule à la 44° position dans le classement "Reporters sans frontières" sur la liberté de la Presse. Diffamations, limogeages, autocensures. Le dispositif médiatique français est essentiellement détenus par des amis de Nicolas Sarkozy : Arnaud Lagardère (marchand d'armes), Serge Dassault (marchand d'armes), Martin Bouygues (béton). Vincent Boloré. En-dehors de la sphère de Sarkozy : Edouard Rothschild (banquier), et les actionnaires Mathieu Pigasse (banque Lazard), Xavier Niels (réseau internet Free), et Pierre Bergé (Yves Saint-Laurent). Autre particularité : l'endogamie entre médias et politiques est la plus forte dans la sphère occidentale. http://www.reopen911.info/News/2010/11/12/le-dispositif-mediatique-francais-une-singularite-dans-le-monde-occidental/
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C'est la déresponsabilisation de la presse, et la carte de presse n'est que patte trempée dans la farine. Comment re-responsabiliser la presse ? Les grands professionnels de l'information sont en conflit d'intérêts. Les animateurs de grandes émissions gagnent 200.000 $ voir des millions par an. De part leur statut, ils ont des entrées dans certains milieux. Et leur travail se résume très grandement à ceci : lire des fiches et avoir les émotions faciales en conséquence de ce qu’ils disent. Nous vendons à Coca-Cola du temps d'information disponible, Patrick Le Lay, PDG TF1 2004. Vidéo 1 : Entre journalistes et politiciens, l'immense majorité se tutoie. Le 1er groupe de presse français est Hachette Filipacchi Medias, filiale du groupe Lagardère (343 millions €) : détient 260 titres dans 34 pays, 1er éditeur mondial de magasines. Sud Presse (racheté par Dassault en 2004) compte 70 titres et 8700 journalistes (qui travaillent pour la même personne = propagande). Dassault (9.3 milliards $) est aussi un sénateur. François Pinault (8.1 milliard €). Roularta Media Group (21 magasines) (en bourse) (203 millions €). LVMH (Bernard Arnault, 24 milliards €). 346 journaux appartiennent donc à 5 groupes de presse papier. Vidéo 2 : Chaque journal a une ligne éditoriale à respecter. L'actionnaire décide de la ligne éditoriale de son journal, et non le rédacteur en chef, qui est employé. Le journal doit être cohérent et avoir une stratégie de communication : quelle information traiter, quel point de vue adopter, voir même quel type de vocabulaire utiliser. Journalistes virés car ils ne cadrent pas avec le projet rédactionnel. Le débat large et spontané est prohibé. La ligne éditoriale (mots séduisants) est donc le truc intelligent qui permet l'orientation et la manipulation. Vidéo 3 A qui appartient la presse française? "Ils ont acheté la presse", Benjamin Dormann. Dassault, Pierre Berger, Xavier Niel, Mathieu Pigasse (banque Lazard), Edouard de Rothschild, Bernard Arnault, François Pinault, Claude Perdriell, Lagardère Activ (actionnaire principal : Emir du Qatar). Rare sont les journaux qui gagnent de l'argent. Les propriétaires des journaux ne recherchent pas des dividendes mais de l'influence. De l'influence qui leur permet d'obtenir des législations favorables à leurs activités, une fiscalité de complaisance pour leur groupe financier, et des marchés publics ou privés de faveur. Et c'est l'ensemble des français qui payent cette influence à ces milliardaires. Car la presse écrite coûte près de 2 milliards € aux contribuables sous forme de niches fiscales et de subventions. Vidéo 4 TV lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision. 1h32 http://www.avoscerveaux.com/soc_medias.html#haut
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Fusions, acquisitions, et autres procédés. Les cinq grands conglomérats médiatiques sont membres corporatifs du Conseil sur les relations étrangères (CFR). Cette organisation est un think-tank américain dont les membres ont joué un rôle dans la formulation des politiques du gouvernement américain résultant en des sanctions, des efforts de déstabilisation, et des attaques militaires sur des nations qui n'ont jamais attaqué les Etats-Unis. Cette concentration de la propriété des médias s'est passé durant les administrations Reagan, Bush, et Clinton. Les conglomérats de médias et les gouvernements fonctionnent de concert en géopolitique. Cas Ukraine et Afghanistan. https://www.rt.com/op-edge/158920-us-ukraine-media-control/
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6 médias contrôlent 90% de ce les américains lisent, regardent, et entendent. Disney a utilisé des images subliminales ! Les médias de masse ont le pouvoir de déformer la réalité en appelant des émissions à spectacle de la télé-réalité. 11 tactiques des médias de masse pour fabriquer du consentement pour l'oligarchie. Valeurs superficielles/futiles, matérielles, égocentriques, nivellement par le bas. Consommation, soumission, ignorance, hyper-sexualisation de la jeunesse, glorification de la guerre, surveillance du gouvernement. Les annonceurs qui soutiennent ces entreprises de médias ont une énorme emprise. Source : http://www.wakingtimes.com/2015/08/28/the-illusion-of-choice-90-of-american-media-controlled-by-6-corporations/
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Actualisation : GE ne possède plus de médias (Comcast, NBC,...). Comcast possède 51 % de NBC et devient la 6° compagnie. Time Warner ne possède pas AOL et donc Huffington Post n'est plus affilié à eux.
Au Québec la majorité des médias sont possédés par Gesca/Power Corporation et Québécor. Vient ensuite Radio Canada (gouvernement fédéral). Le rôle des agences de presse. Lorsqu'un article traite d'un sujet local, il est signé du nom du journaliste. Mais quand il s'agit d'un sujet national ou mondial, il sera souvent signé par un acronyme : on sait juste qu'il vient de telle agence. La convergence médiatique est le fait qu'un même article est relayé par plusieurs journaux, parfois des centaines. Voilà pourquoi une information, qui a subit le même traitement et la même approche, est relayée en même temps par 90 % des médias (canadiens). Cela est rendu possible car très peu de journalistes vont observer directement sur le terrain, et les contradicteurs sont neutralisés par la convergence. La propagande est la manipulation de « la masse » (du peuple) par une information tranchée et qui suscite des réactions primaires de peur la plupart du temps. Elle vise à orienter « l’opinion publique » autour d’une question afin que cette opinion soit figée dans une émotion. La propagande vise souvent : une sortie du débat intellectuel pour ne garder que des mots vidés autour desquels on acolle des réactions irrationnelles émotives.
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News Corporation (de Rupert Murdoch) serait capable d'atteindre près d'un quart de la population mondiale. Il affirme se servir de ses organisations pour refléter ses propres projets politiques. Certaines années il a soutenu Hillary Clinton, Barack Obama, et Tony Blair (tous de gauche). D'autres années il a soutenu Bush et David Cameron (conservateurs). Le Sun, un des journaux anglais de Murdoch, a bâti son succès sur le fait d'avoir fait basculer une élection cruciale en Angleterre. Murdoch lui-même a été enregistré en train de prétendre avoir "essayé" d'influencer des élections et d'y avoir échoué. Recherches sur la bourse pour remonter à la source de la propriété. Les actionnaires des 6 principaux groupes médiatiques sont tout d'abord les institutions financières, qui se taillent la part du lion, et puis des personnes comme Rupert Murdoch. Concernant les institutions c'est le même schéma de propriété qui se dessine. Tous les médias d'information sont détenus à titre personnel par environ 6 familles et / ou groupes : les fortunes les plus anciennes et les plus importantes de toutes. Toute la presse aussi bien progressiste que conservatrice leur appartient. Elles se partagent équitablement la propriété. Le schéma qu'ils ont utilisé pour acheter tous les médias d'information est écoeurant. Il y a notamment Price (TROW) Associates, Inc. (Trow Price Group) qui est une société anonyme détenue par des personnes privées : elle est possédée par JP Morgan tout en étant la propriété de JP Morgan dans un schéma circulaire qui les fait apparaître comme une même entité et qui est la propriété personnelle de 10 autres personnes. Pour résumer, voilà les 6 sociétés privées qui détiennent tous les médias d'information : Fidelity Investments, le groupe Vanguard, Capital Group Compagnies, Price (TROW) Group (bien que techniquement une société anonyme c'est en fait une entreprise détenue par des particuliers), et à un moindre degré Wellington Management et Co, et Dodge & Cox. Comment ont-ils pu échapper aux lois anti-trust / anti-monopole ? Chacune de ces familles et conglomérats utilisent exactement les mêmes entités servant de véhicule pour posséder les médias. Tous leurs portefeuilles d'actions semblent presque identiques. Chaque famille ou conglomérat a acheté soit directement les actions des institutions médiatiques ou a utilisé des sociétés "véhicules d'acquisition", toutes détenues par elles, pour acheter les médias. Peu importe comment vous partagez le gâteau, ils se sont répartis les médias entre eux, et cela semble être un schéma standard pour s'assurer qu’aucune famille ne prenne le dessus sur les autres. Les schémas sont trop similaires pour être le fruit d'une coïncidence. Voilà les véhicules financiers que ces groupes et ces familles possèdent et utilisent comme instrument pour faire leurs acquisitions : Goldman Sachs, JP Morgan (et Price TROW Association dans un schéma de détention en boucle), State Street, BlackRock, et Alliance Bernstein. Ces véhicules financiers possèdent toutes GE (maintenant Comcast), Disney (ABC), Time Warner (CNN) et Goldman Sachs (CBS et FOX de News Corp). Techniquement elles sont gérées "comme une société anonyme" mais ces familles et groupes possèdent tous les intérêts qui les contrôlent ! Le seul groupe de médias qui ne semble pas les intéresser est dans le groupe Viacom, qui se focalise sur le divertissement et un seul petit média en Inde. Rappel : Goldman Sachs et JP Morgan ont bénéficié d'énormes montants de désendettements, payés par le contribuable. Contrôler les gens, par le pouvoir de la presse, signifie être apte à présenter "un récit" de la "réalité" du monde. Ils n'avaient qu'à se réunir, décider de la façon de nous manipuler, et ordonner aussi bien aux médias conservateurs que libéraux de diffuser le message. Ils refusent l'accès des médias aux politiciens qui refusent de suivre leurs directives, ils rencontrent tous les candidats à la présidentielle. Ils ont ordonné au gouvernement de soutenir les banques, les véhicules financiers. Il faut mettre fin à un cartel permettant de créer des sociétés anonymes dont ils possèdent le contrôle pour les utiliser en boucle afin d'acquérir et de contrôler les médias. Nos politiciens ne peuvent être élus sous la menace d'un duel médiatique, ni sous l'influence nocive de l'argent de quelques riches corrompus. https://www.youtube.com/watch?v=kQgN1tgr4E4
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Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l'opinion publique : Pour faire de la désinformation ou dissoudre des groupes d'activistes, le FBI a créé l'organisation Cointelpro, officiellement disparue en 1971. Cette (ou ces) organisation(s) gouvernementale a maintenant changé de nom et, en plus d'infiltrer les groupes d'activistes de manière classique, elle sévit sur les forums d'internet. Pour pallier à ces attaques, il faut absolument rester centré ! http://korben.info/techniques-secretes-controler-forums-opinion-publique.html
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Notre grande confiance dans les médias est notre talon d’Achille. "Il n'existe aucunement, à cette date de l'histoire du monde en Amérique, de presse indépendante. Vous le savez et je le sais. Il n'y en a pas un seul d'entre vous qui ose écrire ses opinions honnêtes, et si vous le faisiez, vous savez à l'avance que cela n'apparaîtrait jamais dans la presse. Je suis payé (150$) chaque semaine pour garder mon opinion honnête en-dehors du journal auquel je suis lié. D'autres parmi vous sont payés des salaires similaires pour des choses similaires, et tout qui serait assez fou pour écrire des opinions honnêtes serait à la rue à la recherche d'un autre travail. Si j'autorisais mes opinions honnêtes à apparaître dans un sujet de mon journal, mon emploi serait perdu dans les 24 heures. Le business des journalistes est de détruire la vérité; de mentir purement et simplement; de pervertir; de diffamer; de lécher les pieds du Veau d'or, et de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous le savez et je le sais, et quelle folie de porter ce toast à la presse indépendante ! Nous sommes les outils et vassaux d'hommes riches dans les coulisses. Nous sommes les pantins, ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités, et nos vies sont tous la propriété d'autres hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.", John Swinton.
En 1917, JP Morgan a infiltré les médias américains dans le seul but de les exploiter et de les contrôler. Il a engagé 12 des meilleurs directeurs de journaux pour l'aider à déterminer les journaux les plus influents en Amérique. L'idée était de trouver les principaux organismes d'informations clés que d'autres débouchés d'informations regardent et sont donc influencés. Une fois que les rédacteurs sont arrivés à un consensus, Morgan a ensuite acheté ou infiltré le top 25 des organisations de presse qui lui ont été signalé par son détachement spécial de directeurs d'informations. Un éditeur était affecté pour diriger chaque journal, s'assurant que toutes les actualités étaient contrôlées et que le gardien de la liberté était officiellement châtré. Ce fût une étape clé vers la censure, la désinformation, et la propagande.
Dans les années 1940, la CIA infiltra également les médias, avec l'idée d'avoir des journalistes sélectionnés parodiant la ligne gouvernementale officielle sous le couvert du patriotisme national. Certains nouveaux membres étaient simplement dupés, pensant naïvement qu'ils aidaient l'Amérique en disséminant des informations importantes. D'autres étaient simplement sans scrupules, moralement faibles dans leurs affaires professionnelles, et étaient assez facilement rachetés. Ce projet était connu sous le nom de "Opération Mockingbird" (oiseau moqueur). La CIA contrôle tous ceux qui ont une importance dans les médias principaux, William Colby (ancien directeur de la CIA). Nous saurons que notre programme de désinformation est achevé quand tout ce que croit le public américain est faux, William Chasey (ancien directeur de la CIA). La CIA a trompé des journalistes tels que Walter Lippmann, Edward R. Murrow, Walter Cronkite. Selon la FOIA (Freedom Of Information Act) un grand nombre de médias incluant plus de 400 journalistes auraient été impliqués dans ce projet. Carl Bernstein du Washington Post a dit qu'un journaliste valait 20 agents. En 1974, John D. Marks et Victor Marchetti, 2 ex-agents de la CIA, publient "La CIA et le culte de l'intelligence". Suite à cela, le Sénat fait son investigation au travers de la Commission Church (United States Senate Select Committee to Study Governmental Operations with Respect to Intelligence Activities) qui en 1975 révèle l'Opération Mockingbird. Le sénateur Frank Church atteste que la dépense globale de la désinformation a coûté aux contribuables américains 265 millions $ par an. Ce nombre a augmenté exponentiellement depuis les années 1970. Le rapport Church découvrit que plus de mille livres ont été produits, subsidiés, ou sponsorisés par la CIA avant la fin de 1967. Pour tout ce qui a été révélé, la commission a été arrêtée dans son élan par deux directeurs de la CIA : William Colby (1973-1976) et George HW Bush (1976-1977). Malgré cela, des documents de la FOIA ont montré que des agents de la CIA se sont ouvertement vanté à travers des notes inter-services que l'agence avait toujours en place d'importants atouts au sein de chaque agence de presse majeure. En 1982 la CIA a admis avoir des journalistes dans leur registre du personnel. Les médias américains facilitent l'agenda de l'opération Mockingbird en évitant simplement des histoires qui doivent être gardées hors du public, ou en mélangeant une certaine vérité avec de la désinformation flagrante, pour délibérément troubler et obscurcir les faits réels derrière l'histoire. La tromperie des médias actuellement montre que l'opération Mockingbird ou un dérivé de celle-ci est toujours active. La nouvelle forme de contrôle des médias devient simplement : y adhérer ou racheter. La dérégulation gouvernementale dans les années 1980 a rendu possible la conversion de nos médias en une industrie complice, homogénéisée, châtrée, et sans caractère.
Vidéo supprimée (CIA : Financement et manipulation des médias US) : le comité Church a constaté que la CIA a soumis des histoires à la presse américaine https://www.youtube.com/watch?v=IqfQ6JW-OTM Q.: Avez-vous des gens payés par la CIA qui contribuent à un journal américain de grande diffusion ? R.: Nous avons des gens qui soumettent des pièces à des journaux américains. Q.: Avez-vous des gens payés par la CIA qui travaillent pour des chaînes de télévision ? R.: Ceci je pense est le genre de choses rentrant dans des détails monsieur le président, que j'aimerais aborder dans une séance parlementaire à huis clos. Plus tard : Q.: Avez-vous des gens payés par la CIA qui contribuent aux agences de presse nationales - AP et UPI ? R.: Bien, à nouveau je pense que nous rentrons dans le genre de détails monsieur le président que je préférerais traiter en séance parlementaire. Le reste de la discussion ici http://truthstreammedia.com/2015/01/14/1975-video-cia-admits-to-congress-the-agency-uses-mainstream-media-to-distribute-disinfo/
L'auteur du site, Tim Watts, a été membre des médias pendant 25 ans : d'abord comme présentateur, puis comme directeur de programme, et finalement comme consultant. http://www.newsfocus.org/media_control.htm
Vous n'avez pas honte ? Infos scénarisées. Pratique de l'omerta. Images cachées. "Un mort ça m'émeut, 700 morts c'est de la statistique". Bobards géopolitiques et faits inversés. Manipulation sur le nombre de manifestants. Conformisme, complaisance, et mépris médiatiques déconnectés de la réalité populaire. Plus de 6 milliards de subventions à la presse. Langage identique. Discrédit de la réinfosphère. http://www.bvoltaire.fr/jeanyveslegallou/navez-honte-lettre-ouverte-aux-journalistes-francais,209112
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La transformation numérique accroît la concentration des médias. La plupart des magnats de la presse français veulent édifier des groupes de médias de taille européenne, comme l'allemand Bertelsmann. "Face à la masse d’informations qui circulent sur Internet, les médias reconnus sont considérés comme des références importantes.", un professeur d'économie. "Avec la convergence des médias sur tous les écrans, il n’existe plus de distinctions entre presse, radio et télévision", selon un historien. Le souci d’Altice (Numéricable-SFR) est d’aller vite, car il fonctionne sur l’endettement et doit montrer que l’activité dégage du cash rapidement», résume Jacques Trentesaux, délégué CFDT et rédacteur en chef à L’Express. La croissance du secteur est tirée par la publicité sur Internet (+ 14% par an), la publicité vidéo (+ 15%) et la publicité mobile (+ 20%). http://www.la-croix.com/Economie/La-transformation-numerique-accroit-la-concentration-des-medias-2015-12-06-1389316
Le cas de l'Obs et Aude Lancelin : L'Obs est une entreprise de purification éditoriale, semblable à celle qu'à connue Libération sous le règne de Laurent Joffrin. L'ancienne directrice Aude Lancelin raconte comment le journal, assujetti à la gauche politique, avait finis par se putréfier au fil des ans, reflétant et protégeant le mensonge politique. Profitant de déboires économiques, il y a eu une prise de pouvoir par les actionnaires, ce qui a transformé la ligne éditoriale de l'hebdomadaire. L'emprise des actionnaires se fait via des rédacteurs en chef choisis pour cadrer avec la fonction. Faute de quoi ils sont évincés, voir viré comme ce fût le cas pour Aude Lancelin. Celle-ci écrit : "En quinze ans, un directeur de rédaction aguerri peut littéralement paralyser un corps collectif, le priver de ses nerfs, saper toute capacité de résistance, y rendre l’intelligence odieuse, l’originalité coupable, la syntaxe elle-même suspecte". Cette critique concerne la plupart des médias dominants. L'ancienne directrice déclare également "[...] jamais je ne retournerais dans l’une de ces maisons centrales pour journalistes où l’on écrivait le mot liberté sur la grille d’entrée pour chaque jour mieux la saccager." http://www.acrimed.org/Lire-Le-monde-libre-d-Aude-Lancelin
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Lightworkers Media et Pure Flix Media sont 2 compagnies indépendantes de production de film traitant du christianisme. Moins les gens dirigent quelque chose, moins ils ont une opinion. Donc techniquement il n'y a que 5 opinions qui comptent réellement dans le monde médiatique (américain) d'aujourd'hui. Une opinion qui ne fait pas partie de ce top 5 sera rarement mis en lumière. https://imageryandculturespring2014.wordpress.com/tag/imagery-and-culture/
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Un rôle de la Constitution est de nous protéger des dirigeants qui l'écrivent pour eux-mêmes. C'est donc un pouvoir à reprendre. Les Français prennent conscience de leur pouvoir? (4min) "Nous devons continuer à combattre les mécanismes de la culture dominante, même si ce n’est que dans le but de préserver notre humanité commune à travers de petits, voire de minuscules actes. Nous devons résister à la tentation de se replier sur soi-même et d’ignorer la cruauté se trouvant de l’autre côté de notre porte. L’espoir demeure dans ces actes de défiance souvent imperceptibles. Cette défiance, cette capacité de dire non, c’est exactement ce que les psychopathes contrôleurs de nos systèmes de pouvoir cherchent à éradiquer. Tant que nous serons prêts à défier ces forces, nous aurons une chance; si ce n’est pas pour nous- mêmes, du moins, ce sera pour ceux qui suivent. Tant que nous défierons ces forces nous demeurerons en vie. Et pour l’instant, c’est la seule victoire possible." - Chris Edges
http://www.rense.com/general20/yes.htm ce site remet en question la citation de Swinton. Il invoque d'abord avoir contacté un journaliste qui estime que la citation est fausse. Faire intervenir une tierce personne qui va aller dans le sens de l'interrogateur est une astuce connue pour donner de la crédibilité au propos en question. Il dit ensuite que ce n'est certainement pas vrai qu'on ne peut jamais écrire sa vraie opinion dans la presse américaine ! Il dit que lui a déjà écrit son opinion plein de fois ! Ensuite il fait sentir qu'on ne publierait pas ce genre de commentaires... parce qu'on penserait à comment nos frères et sœurs du Journal se sentiraient à propos de ces souillures ! Et ce n'est pas tout ! Il ajoute :Souillures d'un groupe très diversifié d'hommes et de femmes travaillant très dur et unanimement sous-payés ! Doit-on verser une larme acquiescante ? Il met tout ce qu'il peut pour décrédibiliser la véracité des propos de Swinton. S'il a prononcé son discours le 12 avril 1883, c'est très facile à comprendre puisqu'il quitte le journal. Si par contre le discours date du 25 septembre 1880, il doit encore rester 2.5 ans parmi ses collègues choqués. Cela est moins logique que la première possibilité mais ce n'est pas pour autant impossible. De toute façon, il s'agit bien de propos que le Journal ne veut absolument pas voir se répandre, et virer quelqu'un de la trempe de Swinton aurait pu créer plus de remous que de le garder et le calmer. Dans les années 1850 John Swinton est politiquement radicalisé par l'esclavage et la campagne organisée pour son abolition. En 1856, il devient directeur du Lawrence Republican, un journal anti-esclavagiste. Il enseigne secrètement des cours d’alphabétisation à des clandestins noirs en Caroline du Sud. En 1860 il devient éditorialiste au New York Times : il y reste une décennie , devenant l'éditorialiste en chef. De 1870 à 1875 il travaille comme journaliste indépendant, écrivant abondamment pour le New York Tribune. En 1874 il intervient dans la politique ouvrière radicale et s'immerge dans le mouvement des travailleurs. De 1875 à 1883 il devient éditorialiste pour le New York Sun. Le 12 avril 1883 (?), lors d'un dîner de presse au Twilight Club de New York, il est invité à porter un toast au sujet de la presse indépendante et prononce alors son fameux discours. En 1883 il lance son propre journal. https://en.wikipedia.org/wiki/John_Swinton_(journalist) Twilight Club : club de dîners ouvert le 4 janvier 1883 et pouvant changer d'endroits. https://en.wikipedia.org/wiki/Twilight_Club